Gérard Lopez nous donne son ressenti sur le mercato estival des Girondins de Bordeaux :

« D’un point de vue macro-économique, c’est un mercato qui a été pour tous les clubs encore plus compliqué que l’année passée. Il y a eu moins de mouvements, financièrement ça a été encore plus faible. Pour les Girondins, je pense qu’on a fait un bon mercato.

J’avais dit qu’il y aurait entre 7 et 8 arrivées, il y en a finalement 8, plus Yacine Adli. Il y a eu des départs, des ventes, des contrats résiliés, des prêts.

On savait qu’on était sur une mission de sauvetage du club au départ, et qu’il fallait nettoyer quelques variables du passé ! On a vendu, plus avec la signature de Laborde, pour 20 millions d’euros. On dépense un peu moins de la moitié, on est largement dans les clous. On a aussi très bien travaillé avec la DNCG, à aucun moment on a été dans une situation où un joueur n’aurait pas été accepté, on échangeait beaucoup avec eux. Ils ont été hyper bons dans leurs réponses.

Pour ce qui est de l’aspect sportif, le plus important, on a réussi à garder un vestiaire avec de l’expérience. Benoit Costil aurait pu partir au début du mercato, et pour nous c’est un cadre comme Laurent ou Otávio. Ce dernier, on aurait pu le laisser partir aussi mais il fait partie de la colonne vertébrale.

Pour les arrivées, on renforce le modèle qu’on veut mettre en place. Les jeunes ne sont pas nécessairement connus en France, c’est un avantage, ils peuvent surprendre.

Maintenant, il va falloir beaucoup travailler pour créer une homogénéité, mais c’est pour ça qu’on a un entraineur qui est très bon !

Après le PSG, on a été un des clubs les plus actifs, je qualifie le Mercato de bon. Parfait ça aurait été de réussir un ou deux transferts en plus […]

Il ne faut pas oublier qu’on est partis dans cette aventure il y a cinq semaines, et que le travail fourni a été aussi incroyable !

On a aussi réussi à baisser la masse salariale de façon conséquente par rapport à l’année passée. En général, on a rajouté de la qualité, des choix, de la concurrence, de la jeunesse, et finalement on s’y retrouve parce qu’on est largement dans les clous ! »

De mémoire, depuis Claude BEZ nous n’avons pas eu de président ou d’actionnaire avec un potentiel de motivation aussi grand pour faire grandir le club. L’ambition avait été rayée de la carte des Girondins de Bordeaux, elle ne faisait plus partie de l’ADN du club. Avec les LOPEZS nous l’avons réhabilitée ! D’aucuns disent que le chemin sera long pour arriver au sommet… je leur répondrai que nos sauveurs nous ont déjà montré qu’ils savaient le raccourcir efficacement ! Quand tu sais faire, tu sais reproduire. À l’heure actuelle, quels présidents peuvent se targuer d’avoir su atteindre un objectif aussi élevé (le titre) en si peu de temps ? Très peu… « Wait and See » comme disent les anglais en anglais ?

chimère Sodapop